SGD Pharma fait évoluer sa gamme de Type I, en réponse aux besoins du Marché, avec l’amélioration de son offre de produits et de services
Un an après la pandémie, alors que la crise sanitaire est toujours d’actualité, les dirigeants de notre industrie du verre et adhérents, nous vous invitons vivement à lire l’article paru sur la revue « Formes de Luxe » pour comprendre comment nos verriers font face aux défis actuels.
Valérie Tellier, Présidente de L’association La Glass Vallée et PDG du groupe Val Laquage entreprise de « Décor » entourée de nos principaux acteurs industriels du flaconnage :
- Stéphanie Tourres, P-dg de Waltersperger
- Hélène Marchand, Directrice Gale France de Verescence
- Tristan Faraber, P-dg du Groupe Pochet du Courval
- François-Xavier Chéru, Directeur Ccial de Zignago Brosse
La nouvelle acquisition de la Holding Tourres & Cie : La plus ancienne verrerie d’art française fondée en 1475
Les verreries de Passavant-La-Rochère 1475, en Haute Saône
La famille Tourres, une ancienne famille de verriers installée en Normandie depuis le XIXe siècle, dont la verrerie familiale a, dans un 1er temps été vendue au groupe Saverglass. Quelques années plus tard, Stéphanie et Adrien Tourres via leur Holding Tourres & Cie, achèteront la verrerie Waltersperger, basée dans la Vallée de la Bresle, renommée pour son histoire et son savoir-faire d’excellence.
Dans le cadre du « Plan Normandie Relance », la Région Normandie a lancé le Dispositif « Soutien aux Jeunes Diplômés» dont l’objectif était de permettre aux jeunes diplômés de niveau bac+2 à bac+5, une intégration rapide sur le marché du travail, fragilisé par la crise sanitaire. Son déroulement s’est effectué sur une période de 5 mois, financée par la Région, avec un accompagnement personnalisé de professionnels sensibles à l’insertion.
C’est dans ce contexte que La Glass Vallée a accueilli un diplômé d’un Master « Economie de l’Environnement, de l’Energie et des Transports, Management du Développement Durable » pour accompagner nos adhérents volontaires à répondre à un processus d’évaluation RSE EcoVadis.
Une notation permettant d’apparaître sur une plateforme collaborative afin de partager et suivre les performances de chacun. La Glass Vallée a eu l’appui des Etablissements Pochet du Courval et Verescence, tous deux médaillés EcoVadis.
Renforcer la charte RSE avec EcoVadis constitue un ensemble d’engagements lié au respect des principes du développement durable, visant à améliorer son impact environnemental, la qualité de vie au travail, l’éthique de son entreprise et l’amélioration de ses achats responsables.
Être viable économiquement tout en ayant un impact positif sur la société pour mieux respecter l’environnement.
Les entreprises concernées ont été :
- DEVAUX SASU à BLANGY-sur-BRESLE (76340)
- SOMOBRESLE à BLANGY-sur-BRESLE (76340)
- JENNIVER à LONGROY (76260)
- TRILUX à SENARPONT (80140)
- Les Transports METTELLE à FOUCARMONT (76340)
- PULVOREX à OUVILLE-la-RIVIERE (76860)
- Les CARTONNAGE D’AIGNEVILLE à AIGNEVILLE (80210)
- MEGA VERRE à SAINT-QUENTIN-la-MOTTE-CROIX-au-BAILLY (80880)
Toutes les PME participantes, ont pris conscience de l’importance vitale des enjeux environnementaux et sociaux, avec la volonté de s’inscrire dans une vision à long terme.
La prestigieuse maison italienne Bvlgari a sollicité le savoir-faire de Verescence pour réaliser les flacons et le capot de sa nouvelle collection Haute Parfumerie : Bvlgari Allegra. Lancée début février, la collection comprend cinq eaux de parfums créées par le maître parfumeur Jacques Cavallier en hommage à Rome – Rock’N’Rome, Fiori d’Amore, Dolce Estasi, Riva Solare, Fantasia Veneta, et cinq essences « Magnifying » – Bergamotte, Rose, Patchouli, Vanille, Musk, permettant de personnaliser chaque fragrance.
Des flacons made in France
En écho au savoir-faire joaillier de la maison Bvlgari, les flacons sont conçus comme de véritables pièces de Haute Joaillerie, associant un design audacieux et des couleurs somptueuses. Pour réaliser les précieux flacons, le Groupe Verescence s’est appuyé sur la synergie des savoir-faire en verre et parachèvement de ses trois sites de production français : Verescence Mers-les-Bains, Verescence Somme et Verescence Orne.
Des capots en verre
Les eaux de parfums de la collections sont conditionnées dans flacons de 50ml et 100ml inspirés d’une amphore romaine, et dotés d’un capot en verre.
Le flacon se distingue par ses lignes arrondies évoquant la surface lisse de l’emblématique taille cabochon de Bvlgari, tandis que l’aspect facetté du capot et de la base rappelle les colonnes romaines.
Pour conjuguer profondeur de la piqûre, nette impression des stries et répartition homogène du verre, ce capot « a nécessité tout le savoir-faire verrier du site de Mers-les-Bains », explique le leader mondial de la fabrication et de la décoration de flacons haut de gamme en verre. « Le design est sublimé par la qualité du verre Extra- Blanc de Verescence, reconnu pour sa transparence et sa brillance ».
Pour Samuel Joachim, Directeur de l’innovation du groupe Verescence, ces flacons sont le fruit d’un travail collaboratif efficace et de qualité entre les équipes Bvlgari et Verescence. « Nous sommes particulièrement fiers du flacon et du capot conçus et réalisés en une seule opération, sans reprise en taillage ou polissage, signe d’une véritable prouesse technique », souligne-t-il.
Décors complexes
Pour le décor, plusieurs procédés de pointe ont été combinés. Les associations chromatiques ont été réalisées chez Verescence Somme par un procédé de laquage à l’aide d’un cache. Le marquage à chaud a été appliqué sur une surface sphérique pour inscrire le nom de la marque et du parfum.
Le capot en verre a nécessité deux opérations de collage très complexes menées grâce à l’expertise de Verescence Orne : un insert en plastique et une plaque métallique sur verre laqué. Il a été conçu pour être entièrement recyclable, les différents composants pouvant se dissocier lors du recyclage.
Laquage blanc brillant
Le flacon 40ml des essences « Magnifying » présente, quant à lui, une silhouette facettée parée d’un laquage blanc brillant opaque à l’effet porcelaine. Le nom de la marque et des essences sont inscrits en marquage à chaud or sur le pied du flacon.
Premium Beauty News 15 février 2021
Seize marques de la parfumerie-cosmétique viennent de s’engager à soutenir les verriers français haut de gamme, en revoyant leurs politiques d’achat. Elles leur demandent en contrepartie de gagner en compétitivité.
Pour le secteur de la parfumerie-cosmétique, traditionnellement discret sur les liens entre donneurs d’ordre et sous-traitants, c’est une première. Chanel, Clarins, Guerlain, Hermès, Kenzo Parfums, L’Oréal, Interparfums, Christian Dior, Givenchy, Sisley : seize marques viennent de s’engager début janvier, dans une déclaration commune, à soutenir la filière française du flaconnage haut de gamme.
Parmi leurs annonces : le respect strict des délais de paiement, mais aussi une amélioration de la gestion des stocks dits « non appelés ». C’est-à-dire initialement commandés en vue du lancement d’un parfum par exemple, mais encore non utilisés et donc non payés au fournisseur.
Dans le contexte de croissance continue du secteur, environ 4 % par an ces dernières années, ce système n’avait jamais réellement posé de difficultés. Mais avec le confinement et son corollaire la diminution de «15 à 20 % des ventes », selon Marc-Antoine Jamet, président du pôle de compétitivité Cosmetic Valley, ces stocks ont pesé – à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros – sur les comptes d’exploitation des verriers.
Stratégies d’achat
Ces derniers mois, leur accumulation dans les hangars de la vallée de la Bresles, cette frontière naturelle entre Picardie et Normandie où se concentre 70 % de la production mondiale de flacons de luxe, a suscité de vives inquiétudes de la part des syndicats et des élus locaux. « La clé de ce problème réside dans les objectifs fixés aux acheteurs, analyse pour sa part Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie. Leur donner pour seul objectif le prix ou la préservation de la trésorerie aboutit à faire endosser le poids des stocks aux fournisseurs. Leur demander au contraire de considérer ces industriels comme des partenaires stratégiques, capables de répondre à de nouveaux défis capables de proposer des innovations qu’on ne trouve nulle part ailleurs, change totalement la relation qui devient créatrice de valeur », insiste la ministre déléguée.
Outre la gestion des stocks, les marques se sont engagées plus globalement, à « privilégier les acteurs français de la filière », au moins le temps que durera la crise… Car les maîtres jusqu’alors incontestés de la verrerie doivent faire face à des concurrents de plus en plus agressifs, allemands et italiens notamment, et surtout plus compétitifs. « On touche là au problème de compétitivité des verriers, qui doit être améliorée. Le flacon constitue un élément de différenciation déterminant auprès du consommateur », résume quant à lui Patrick O’Quin, président de la Febea, syndicat professionnel du secteur cosmétique.
Manque de compétitivité ?
En échange de leurs engagements, les donneurs d’ordre demandent aux verriers d’accélérer leurs investissements en matière d’amélioration énergétique, d’innovation ou de robotisation. De quoi susciter quelques réactions chez ces fournisseurs qui, en coulisses, estiment avoir déjà beaucoup investi pour atteindre les meilleurs standards de qualité. « Dans le cadre du plan de relance, l’Etat va accompagner ces industriels à aller encore plus loin. Pour la seule filière parfumerie-cosmétique, une vingtaine de dossiers ont été déposés et les verriers Pochet du Courval et Verescence, par exemple, ont déjà été retenus comme lauréats», ajoute Agnès Pannier-Runacher.
Au total, quelque 13 millions d’euros ont d’ores et déjà été débloqués pour les entreprises de la vallée de la Bresle. « Il est clair que nous avons pris du retard face à l’Allemagne en matière de robotisation. Personnellement, j’ai monté un dossier industrie 4.0 sur lequel je n’ai pas encore de retour des services de l’Etat ! J’ai prévu d’investir 1,5 million d’euros cette année », s’agace Valérie Tellier, présidente de La Glass Valley, le pôle du flaconnage de luxe, également dirigeante du groupe ValFi.
Guillaume Roussange
« Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses. » Confucius
Né d’une volonté commune des entrepreneurs et élus de la Vallée de la Bresle, Du verre et des hommes de la tradition à la modernité, vient de paraître. Un bel ouvrage à découvrir.
Un beau livre, fruit de la collaboration entre :
- L’Association La Glass Vallée, Pôle mondial du flaconnage de luxe
- La Communauté de Communes des Villes Soeurs à EU
- La Communauté de Communes d’Aumale Blangy-sur-Bresle
- Interparfums, entreprise française cotée en bourse, fabricant et distribuant des parfums de prestige.
« Nos parfums voyagent à travers le monde. Sur cinq continents, plus de 100 pays et plus de 22 000 points de vente… » indique Philippe Benacin, président fondateur de Interparfums.
Cet inattendu voyage trouve une partie de ses origines en Normandie, dans la Vallée de la Bresle. Un endroit très probablement méconnu à l’autre bout du monde, mais sans lequel ne serait pas possible cette histoire intitulée Made in France.Philippe Benacin Président fondateur de Interparfums
Avis partagé par Valérie Tellier, chef d’entreprise et présidente de la Glass Vallée. « Cette filière, ce véritable concentré de savoir-faire, reste encore trop largement méconnue du grand public ».
Plan de relance gouvernemental Economie
L’industrie verrière de la vallée de la Bresle et du Vimeu bénéfice du plan de relance gouvernemental Économie. Le plan de relance a accordé des aides dans un premier temps à vingt entreprises normandes, dont trois usines de la Glass Vallée.
Pour faire face à la crise sanitaire et soutenir les industries lourdement touchées, le plan France relance a été imaginé pour « apporter un soutien public aux acteurs industriels afin de maintenir la compétitivité des entreprises françaises à l’international ». Mais il est question aussi d’engager la modernisation du tissu productif en y intégrant la transition écologique.
Doté d’un fonds de 100 milliards d’euros à l’échelle nationale, les premiers projets de soutien à l’investissement industriel ont été sélectionnés par la Région et la préfecture normande, en concertation. Parmi eux, trois usines verrières du territoire d’industrie de la vallée de la Bresle et du Vimeu.
Moderniser et surveiller la dépense énergétique
Ce sera le cas de la cristallerie Waltersperger. Cette PME d’une trentaine de salariés a déjà plus d’un siècle d’histoire. Le projet d’investissement sur ce site de Blangy-sur-Bresle doit permettre de développer l’entreprise sur un nouveau site industriel efficace et respectueux de l’environnement.
À Verescence, l’usine de Mers-les-Bains est le leader mondial du flaconnage pour la parfumerie et les cosmétiques. Mais l’usine fait déjà face à des difficultés en raison de la crise sanitaire qui se sont traduites fin octobre par l’annonce d’un déploiement d’un Plan de sauvegarde de l’entreprise (PSE). Il est néanmoins prévu de poursuivre l’automatisation et la digitalisation de ses équipements ainsi qu’un renforcement de l’efficacité énergétique de l’usine mersoise.
Enfin, à Hodeng-au-Bosc, l’usine verrière Pochet du Courval témoigne de près de 400 ans de savoir-faire d’un patrimoine industriel vivant : capable de créer les plus beaux flacons en allégeant leur poids en verre. L’usine a engagé depuis 2019 une mission d’optimisation industrielle. C’est ce projet nommé Flaconnage 4.0 qui sera accompagné par un soutien à l’investissement de plus de 15 M€ en développant la numérisation des process et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Ce passage dans une nouvelle dimension doit permettre de consolider les emplois dans un secteur exigeant et pointu.